Balade aux Baux du Ventoux

La Provence c’est plus ce que c’était

samedi 10 février 2024, par Albertine.

- Après une opération citoyenne de nettoyage du site des Demoiselles coiffées, suivie du verre de l’amitié (sur le parking), la mairie a pris un arrêté.
Ce « présent arrêté » peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Nîmes. N’ayant pas exercé leur droit, les demoiselles sont désormais bien protégées et délimitées par des cordes fixées sur des piquets. Il est maintenant interdit de graver ses initiales sur les ocres friables et abandonner des papiers gras : rien que du bon sens. Mais il est également interdit de faire survoler le site par des drones et de troubler la tranquillité par des perturbations sonores. La mairie n’a pourtant pris aucune mesure contre la pollution sonore des avions de chasse de la base militaire ni contre les chemtrails qui obscurcissent le ciel de Provence. Cela ne fait pas partie de ses attributions.

Balade aux Baux du Ventoux - La Provence c’est plus ce que c’était

- Dans un hameau proche des Demoiselles, un fermier offre sur des étagères de part et d’autre de sa porte cochère des livres qu’on lui donne : livres d’art, romans, classiques… A présent Reader’s Digest jamais lus et collections d’espionnage ultra usagées les remplacent.
- Sur le toit de sa ferme ont été posés des panneaux solaires, une impressionnante installation informatique s’est empilée jusqu’au plafond. On sent qu’un excellent commercial n’a pas hésité à monter au hameau et qu’il a fait du bon boulot ! Le client est d’ailleurs très content. Il grimpe sur son toit contempler ses tout nouveaux panneaux solaires.
Compter environ 20 000 € d’installation pour 100 m2. La prime d’Etat est égale à la TVA (10 %). Grand avantage pour le fermier : plus besoin de ramasser le bois dans la campagne pour se chauffer et des écrans lumineux clignotent comme un sapin de Noël, mais toute l’année et sans épines à ramasser.


Forum de l’article

  • Balade aux Baux du Ventoux Le 11 février à 16:04, par michel

    GRAFFITIS :
    En ce temps -là, l’amour se jurait au couteau. Les amants avaient tous un canif en poche , question pratique, et de standing . Quand un énamouré emmenait sa belle à l’orée de la ville , là où commençait la campagne discrète et accueillante aux mots doux. L’homme convainquait sa promise d accepter ,qu’avec sa lame ,il grave sur l’écorce des platanes qui y poussaient, un cœur et leurs initiales emmêlées. Une promesse d’un amour durable et grandissant , dont le témoin devait être la nature vivace. Aujourd’hui on pourrait peut être taguer , ou rayer la peinture des voitures , la tradition a disparu , mais pas le souvenir : l’allée de platanes s’appelle : « les arbres écrits » et a donné son nom au quartier, pour longtemps encore, .Les amours sont peut être passées ou mortes , les serments demeurent cicatrisés.
    Il y a encore dans ma ville un chemin qui porte ce nom.
    M.G

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    • Balade aux Baux du Ventoux Le 11 février à 19:28, par Stéphanie

      A titre d’information pour les ignorants : les demoiselles sont des structures géologiques remarquables mais fragiles, dont certaines se sont déjà écroulées. Quand aux arbres, ce sont des êtres vivants : une petite scarification à vif ? Remarquez bien que quand hier seuls venaient dégrader les demoiselles ceux des locaux habitant à proximité, et qui ne dégradaient pas justement pas connaissant les voisins et la fragilité des demoiselles, désormais ce sont des hordes motorisées qui débarquent aux Mées. Quand aux humains, leur crétinerie est insondable. C’est quand même inadmissible de ne pas pouvoir espionner mon voisin avec un drône. Sale maire ! Mais que fait la police. Ah, la police a des drônes ? Mais dans son cas, c’est pas bien. Car il y a les bons drônes - les miens - et les mauvais drônes - ceux des autres ! Il faudrait d’urgence une loi qui stipulerait que tout ce qui me dérange est illégal. Oh la belle société libertarienne construite autour de mon nombril et de mes deux neurones peuplée de débiles à smartphone et gavé d’IA qui rend con. C’est exactement le projet, et on en a ici deux exemples.

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      • Balade aux Baux du Ventoux Le 12 février à 09:53, par michel

        L O L ! Je sais parfaitement ce que sont les demoiselles coiffées et quelles sont fragiles.
        Je n’ai ni voiture, ni télé ni smartphone...
        Êtes vous si fière de vous pour traiter les autres de débiles etc..?
        Que « la crétinerie des humains soit insondable », je suis d’accord avec vous, et vous me semblez en être un bon exemple.
        Lâchez un peu votre prêt-à-penser californien , livré en Kit par Amazon !!!

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    • Balade aux Baux du Ventoux Le 12 février à 11:40, par Stéphanie

      et je vais encore en rajouter une couche. Sur le site Ricochets, dans la colonne commentaires, on ne voit que : « En ce temps -là, l’amour se jurait au couteau. » ça m’a fait tilt. Car il y a une forme particulièrement cruelle d’excision (si tant est qu’il y en ait une douce), « excision royale » où l’époux le soir des noces ouvre littéralement l’épouse au couteau. Le couteau : quelle symbolique terrible de l’amour qui fait dire et penser des choses sans même qu’on en ait conscience.

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      • Balade aux Baux du Ventoux Le 12 février à 13:12, par michel galy

        « grand chêne, laisse nous sur toi graver nos noms - le grand chêne n’a pas dit non » ( Brassens - qui pour vous est aussi libertarien ?) Les artichauts sont aussi de « être vivants » et pourtant on leur arrache les poils et on leur mange le cœur ! Quelle barbarie insoutenable !!!
        Vous confondez excision et incision, l’excision n’a jamais été une coutume ici, pas plus que la « couture » du vagin , qui effectivement faisait que l’époux « ouvrait » (ouvre ?) sa nouvelle épouse au couteau ? Je doute que les amoureux de Brassens connaissaient même, l’existence de cette pratique. Vous mélangez tout.
        Pardonnez moi moi, mais je vous trouve autant insultante qu’arrogante.
        Non, je n’ai pas une sensibilité woke qui prétend tout régenter, calmez vous et apprenez à replacer les choses ( mots, concepts , symboles) dans leur contexte social et historique. Remettez vous en cause , si tant est que ce soit possible, vous y gagnerez en lucidité.

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  • Balade aux Baux du Ventoux Le 10 février à 13:40, par Stéphanie

    De quelles trainées chimiques (chemtrail) parlez-vous ? Estimez-vous que les demoiselles devraient être saccagées par des crétin.e.s esitmant génial d’y graver leur nom ou des propos patriarcaux comme ACAB - bâtard - méprisant envers les être nés hors mariage. Etes-vous de ce genre qui pense que la société et la personne tournent autour de leur nombril et qui n’ont pas dépassé le stage égotiste ?

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