On parle beaucoup de technologie basse intensité (low tech en Français). Mais le mot lâché, que recouvre-t-il donc ? La vidéo proposée ici éclairera quelque peu ce vaste sujet. On y apprend – ou plutôt on y redécouvre ce qui faisait la substance des cultures anciennes – qu’un sol travaillé est plus pauvre qu’un sol qu’on laisse tranquille. Que la biodiversité est bien supérieure là où la monoculture n’existe pas. Que les polycultures sont biologiquement intensives quand les monocultures intensives ont en réalité pauvres. Et même qu’un arbre de rendement qu’on laisser mener sa propre vie sans le gaver d’intrant crée son propre biotope et peut même présenter un bilan hydrique positif. Pensons à la complantation méditerranéenne. Rien d’étonnant au demeurant pour les avocats ou les praticiens de la permaculture.
La morale de l’histoire : la pseudo-science réductionniste du modèle productiviste aurait-il détruit plus de connaissances utiles qu’il n’en a créées ?