C’est pas comme si,
comme si on n’est avez pas assez, y’a la rougeaude et l’suceur d’vignes et entre deux c’est l’arc-en-drôme, y’en a sur l’parvis qui se soulage de ce qui à l’intérieur se sont tut en rédemption l’dimanche et d’autre en pâle qui n’y ont pas foutu les pieds avec le la foie aussi gorgée.
P’us d’funambule(e), au corps moulé(e)s, au coeur sans dimanche ni semaine, à cueillir toute saison, à l’esprit comme un ciel qu’à rien d’autre que du gros gris et du bleu lourd à t’en crever les yeux d’soleil.
C’est l’rouge ici, et les vignes broient du noir sous les g’lées.
J’veux dire deux milles caractères si qu’on s’y met, c’est comme des signatures, un filet à papillon suffit.
Mais paraît qu’faut labourer, retourne tout, que suffoque l’aérobique faune et flore, qu’on déflore l’anaérobie sans dessus sans dessous.
On marche sur la tête, pied à pied, en inversant les valeurs, on pleure d’économie et on sourie de larmes.
Y’en a qu’on la calotte et l’invoque sous les traits d’la stabilité, Eccho du Narcisse, on n’est pas loin du marais à la montagne, des crapaud en haut du Sinaï.
Et les clapots des flaques sont autant de mains qui se frappent entre elles !
Bientôt moraliste on chantera La fontaine et ont demandera un roi par raison de valeurs chrétienne !
Un calife pour président !
Ou un David comme représentant…
Si j’avais plus de deux milles mains je ferais un orchestre de percussion, une casserolade chaque dimanche pour faire savoir que bien que je sois un des fils du drapeaux qu’on emmanche à sec, j’veux pas être là..
J’suis noir de tout ça….
On repercute, quand on nous broie, on broie du noir…
Et on croit que ma main ne rapportent pas plus qu’elle ne coûte
Ma main dans la votre, je broierais aucun doigts….
Et mon chant s’enflera enfant du votre
Et l’on chantera peut être bien des « ta gueule » de merveille plus beau que les je t’aime que l’on chante faux.
dans l’après de nos corps vendus,
dans l’instant de nos coeur tendus,
dans la rue
par P’tit Yann