Soutenons CQFD, un journal national indépendant et incisif

Depuis 15 ans à Marseille : sans pub ni patrons ni subventions !

jeudi 16 novembre 2017, par Camille Pierrette.

En novembre 2017, CQFD lance une sorte de SOS, pour dire ses difficultés actuelles, et rappeler son mode de fonctionnement assez rare.
Le mensuel CQFD fonctionne sans subventions ni publicités ni actionnaires ni patrons.

Soutenez-le, soutenons tous les médias libres et offensifs, si rares et précieux de nos jours.
Et pissons toutes et tous avec lui sur Macron 1er et ses sbires violents et extrémistes qui détruisent les restes de « contrat social » et contribuent cyniquement à l’aggravation des effondrements à venir.

Extrait de l’article, la suite sur leur site, ou dans la version papier que vous trouverez dans les Kiosques :

On le sait : les appels à soutien, c’est triste comme un jour sans vin. Et par les temps qui courent, c’est un peu trop tous les jours. Si on en est réduit, contraint et forcé, à cette extrémité, ce n’est pas par plaisir de la jouer lacrymal. Mais parce qu’il y a danger mortel pour le Chien rouge. Car oui : CQFD ne va pas bien. Du tout.

Son pourtant très chiche modèle économique périclite dans les grandes largeurs. Pour plusieurs raisons. Il y a d’abord cet oukase jupitérien sur les emplois aidés qui nous affecte directement. On n’en abusait pourtant pas. Deux emplois en CUI-CAE (une maquettiste et un secrétaire de rédaction) pour un mensuel tel que le nôtre, ce n’est pas la mer à boire. Juste une manière de dédommager, pour 826 € par mois (même pas un Smic !), ceux qui se dévouent au quotidien pour le journal. Ces deux postes, synonymes de boulot de malade, sont difficilement conciliables avec un emploi alimentaire, à moins de s’infliger un burn-out mensuel. Mais voilà : Macron, ce Sarkozy ripoliné, a mis fin à notre combinazione de prolos de la presse indépendante en même temps qu’il a jeté des dizaines de milliers de personnes par la trappe à pauvreté. Bref, nous revoilà dans le dur !

Il y a aussi ce constat : nos ventes s’érodent tout doucement. Alors même que l’air du temps rend indispensables la critique et l’expérimentation sociales façon CQFD, on ne parvient pas à élargir notre base de lecteurs. Il faut dire que pointer le bout de son museau dans les (toujours moins nombreux) kiosques, parmi les gros mastodontes de la presse arrosés d’argent public, n’est pas exactement une sinécure.

Si la situation nous est si défavorable, c’est surtout parce que nous tenons mordicus à notre modèle anti-économique. Le plus indépendant possible. Pas de sub ni de pub, pas de patron ni d’affiliation à un quelconque groupe politique. Actuellement, la vente du journal, qu’il s’agisse d’un achat en kiosque, de la main à la main ou d’un abonnement, couvre le prix de l’impression et de la diffusion. Tout ce que vous ajoutez en soutien sert à financer un poste administratif à mi-temps et le loyer de notre local à Marseille. Sans le soutien, nous ne serions rien. Et à la rue.

Pourquoi sauver le Chien rouge ?

Drôle de question. Mais soit, faisons rapidement l’article. CQFD est l’un des seuls mensuels nationaux totalement indépendant. Et l’unique fabriqué à Marseille ! Depuis bientôt quinze ans que le journal a pris d’abordage les kiosques, il multiplie les reportages à travers le monde, la France et nos quartiers en donnant le plus possible la parole à celles et ceux qui ne l’ont jamais.

(...)


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