Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol

Récit

mardi 11 février 2020, par route67.

Récit de la réunion publique du 10 février 2020 concernant le projet d’ouverture d’une carrière de roche à St-Nazaire en Royans

Lundi 10 février, 18h. La salle des fêtes de St-Nazaire en Royans est plus que comble : plus de 300 personnes, la moitié debout par manque de sièges. L’enjeu est de taille, c’est la première (et seule ?) « réunion publique d’information et d’échange » organisée sur le projet d’ouverture d’une nouvelle carrière de roche massive sur le flanc de montagne surplombant le village, un coteau joliment nommé « Vanille ». Il s’agit d’ouvrir sur 30 ans une carrière d’extraction de pierre à bâtir, enrochements (30%) et autres granulats (70%), destinés principalement au bassin romanais, en faisant un trou de 4 hectares dans ce coteau. Le front de taille domine l’Isère et serait visible de très loin vers le nord-ouest, et certaines maisons ne sont situées qu’à 40m du projet.

A droite de la tribune : Benoît Gauthier, porteur du projet et directeur d’une entreprise de BTP qui gère, entre autres, un gros dépôt de pierre à Chatuzange-le-Goubet et des unités de concassage mobile ; Jean Corduant, qui dirige l’enquête publique et a convoqué la réunion ; Mme Müller, du bureau d’études « ATDx » qui a produit l’étude d’impact. A gauche, deux autres experts, sans doute géologues, mais nous ne saurons jamais ni leurs noms ni leurs métiers.

Le commissaire-enquêteur n’a pas l’air d’avoir l’habitude de ce genre de réunions, ou alors peut-être avec un public moins hostile ? Car il fait tout, dès le départ, pour énerver une salle bouillante de colère et débordant de questions : ne pas se présenter ni les gens à la tribune, adopter une posture autoritaire et bougonne tout en jurant sa parfaite indépendance, sous-entendre qu’il n’était « pas assez payé » pour son boulot. Et surtout, refuser qu’ait lieu une présentation de diaporama préparée par un des opposants, à coups de phrases comme : « c’est M. Gauthier le patron de la réunion », « ce n’est pas une réunion contradictoire ce soir », « si vous voulez voir des oiseaux allez sur Wikipedia » et enfin un surréaliste : « vous êtes assis s’il vous plaît ! » qui provoque immédiatement huées et lever de toute la salle. Pour détendre l’atmosphère, on fait mieux.

Ce que Corduant n’a visiblement pas compris, c’est qu’avec en face de lui 300 personnes énervées dont certaines ayant énormément travaillé leurs arguments et leur connaissance du terrain, la réunion ne se passera de toute façon pas comme il l’avait prévu. Personne n’est résigné à écouter sagement la présentation du carrier, pour se contenter de 30 petites minutes de questions à la fin. D’ailleurs c’est un des opposants qui finit par donner le feu vert à Gauthier pour « 20 minutes de présentation puis un vrai débat, car de toute façon on le connaît par coeur votre projet ». Ce soir ce ne sera pas Gauthier « le patron ».

Alors Gauthier et Müller démarrent leur présentation, constamment interrompus par la salle avec des arguments plus ou moins pertinents, mais qui montrent une énorme inquiétude générale, notamment concernant les vibrations induites par les tirs d’explosifs - qui pourraient fissurer les maisons du vieux village tout proche ou faire bouger le fameux canal d’irrigation de la Bourne. Et ce n’est pas la promesse de « placer des sismographes au niveau des maisons lors des tirs d’essai » qui rassure grand-monde, bien au contraire. Face à cette hostilité, Gauthier s’agace et répond de manière de plus en plus insolente : « Ecoutez c’est le plus petit arrêté d’ouverture de carrière de toute la Drôme, à vous entendre on dirait qu’on va ouvrir une cimenterie ! ». Du public fusent des cris du coeur : « On parle pas de mesures, mais d’humains, là ! » ; « Combien d’entre vous habitent ici ? Aucun ! » ; « Vous avez une famille ? Vous voudriez une installation industrielle à 40m de votre jardin ? » ou autres « Y’a une solution plus simple : pas de tirs, pas de vibrations ! » et « Ouais ben la montagne elle pollue moins que vous ».

A 18h45, un micro est finalement donné pour les interventions venant de la salle. Le message est clair : cela arrache les oreilles à Corduant d’écouter ce que les habitant.e.s ont à dire. Pour justifier que le projet n’a été révélé que dans les derniers mois (voire semaines..) alors qu’il était dans les cartons depuis des années, Corduant s’empêtre : « La plupart des ICPE n’arrivent qu’en dernière minute, car les industriels ne peuvent pas se permettre de révéler les gros projets qu’ils ont à leurs concurrents. ». Et la soi-disant « indépendance » de Corduant par rapport à Gauthier, elle est passée où ?

Suivent des prises de parole plus longues et plus construites du public (avec un micro c’est plus facile), portant sur le caractère d’ « intérêt général » de cette carrière, et comment justifier son inscription dans une transition écologique soi-disant voulue par nos dirigeants. Ici dans le Vercors, on a du bois et les compétences pour construire avec, cela créerait beaucoup plus d’emplois localement (le projet en créera seulement 6 à 7 à terme) sans détruire l’environnement ni menacer les nombreux emplois touristiques de la zone. Et même si l’ambition de la carrière est de fournir localement, cela reste extrêmement gourmand en gazole d’extraire, concasser et transporter le plus lourd matériau qui existe : la pierre… N’est pas évoquée l’artificialisation des sols à laquelle va fatalement servir tous ces granulats, utilisés notamment sous le bitume, pour gravillonner les centre-ville ou faire des gabions : voir tract ci-joint, diffusé en début de réunion.

Un opposant (qui dirige par ailleurs les sites touristiques locaux de la grotte de Choranche, de Thaïs et le bateau à Roue) démarre une longue démonstration sur l’existence du chemin rural dit « de Vanille », chemin nié par Gauthier et pour cause : la carrière et ses pistes d’accès vont le détruire.

C’est décidément trop de démocratie pour le commissaire-enquêteur Corduant, qui déclare soudain au milieu de l’intervention : « Je vais mettre fin à cette réunion ».
Stupeur du public, huées, applaudissements lorsque des opposants brandissent les photos montrant à quoi va ressembler la carrière au milieu du coteau. Il est 19h35, même pas la fin de l’horaire officiel ! Devant moi quelqu’un rigole : « Courage, fuyons ! ».

Les discussions informelles se poursuivent donc dans la salle sans « le patron » Gauthier, son valais Corduant et sa brochette d’experts. Et pour tout le monde une chose est claire : du côté des institutions les choses sont déjà ficelées, Corduant donnera un avis favorable, c’est même plus la peine d’aller lui donner son avis en mairie. Plutôt organiser et mener la lutte contre la carrière.
Car comme l’a dit quelqu’un ce soir :

« Quand on veut protéger l’environnement, on n’y touche pas ! ».

Genette Jaune
11 février 2020

Voir en ligne : Collectif Pour Vanille

P.-S.

Plus d’infos et prochains rendez-vous :
collectif Pour Vanille


Forum de l’article

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  • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 23 juin 2020 à 19:40, par Déborah

    L’enquête publique est close, et l’avis du commissaire enquêteur ne surprendra personne : il est favorable à l’exploitation de la montagne, non motivé et tellement peu professionnel qu’il situe la carrière à Saint-Nazaire-le-Désert. Très beau lapsus pour un projet de désertification du Mont Vanille sur 4 hectares... l’Île de Pâques n’a qu’à bien se tenir, c’est l’érection de statues qui semble à l’origine de déforestation et donc de perte de biodiversité... Quand les modes de vie et les croyances détruisent le monde du Vivant.... Pourtant, le Royans, le Vercors, et les Monts du Matin paient déjà un lourd tribu sur l’autel sacrificiel des carriers carriéristes... Reste à se battre, et si vous voulez soutenir les actions qui seront portées par l’association « Protégeons le Mont Vanille Royans Vercors », rendez-vous sur leur site pourvanille.fr. En effet, en vertu de la continuité du Service Public, même si les élections municipales ont rebattu les cartes politiques, la nouvelle Municipalité ne peut se dédire des engagements précédemment pris à moins d’un risque financier inacceptable pour cette petite commune. Elle ne pourra pas non plus se prévaloir de certains vices de forme, alors que des tiers, (et une association en droit d’ester en fait partie) le pourra. Chaque don comptera.

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  • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 16 février 2020 à 19:52, par genette jaune

    Ce matin dimanche 16 février, une chaîne humaine de 200 personnes a matérialisé le chemin communal qui serait détruit par la carrière !

    Ce fut l’occasion de se rencontrer, discuter et rigoler ensemble, mais aussi découvrir ou redécouvrir ce magnifique chemin, qui mène à la foret de Vanille qui serait détruite. Une jolie foret avec petite maison en ruine et vieux troncs de chataigner romantiques à souhait, vue imprenable sur l’Isère en contrebas, les chambarans etc... Ce lieu de promenade est très fréquenté par les habitant.e.s des environs.

    Alors pour ne pas se dire que ce sont les dernières occasions d’aller s’y ressourcer, une seule solution : lutter contre ce projet scandaleux !!

    A bientot à Vanille

    Des hiboux, pas des cailloux !!

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  • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 14 février 2020 à 16:06, par ARNOUX Sylvain, architecte

    Hormis le bois comme alternative au calcaire dans la construction, il existe aussi tout simplement terre crue (pisé, bauge, etc...) dont l’utilisation génère moins de gaz à effet de serre que celle du calcaire, et qui connait une progression encourageante ces dernières années. Certes, nous aurions toujours un peu besoin de calcaire pour nos constructions, mais nous devrions moins en consommer. Et puis avec la centrale à béton des ex carrières Peysson qui jouxte le cimetière, St Nazaire en Royans paye déjà un lourd tribut en terme de pollution due aux dérivés du calcaire.
    Par rapport à ce projet de carrière, il me semblerait intéressant :
    - de restreindre le volume de roche à prélever
    - de « sculpter » la falaise de manière artistique en concevant un vrai projet de théâtre de verdure (la forme du projet d’exploitation de Gautier évoque déjà un peu un théâtre de verdure : il faudrait l’améliorer en missionnant une équipe d’architectes et de paysager)
    - de négocier un arrangement constructif entre le carrier et la Commune (la communauté des habitants) : en compensation du désagrément de l’exploitation de la carrière, même revu à la baisse, le carrier financerait le projet de création d’un cheminement doux (piétons, vélos) le long des berges de la Bourne reliant le lac au pont de St Hilaire-St Nazaire : une réserve foncière a été prévue dans le PLU pour la réalisation de ce projet de promenade touristique.

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    • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 16 février 2020 à 19:33, par Rémi Saudax

      Bonsoir, je suis curieux de savoir ce que vous entendez par réserve foncière prévue au PLU pour relier le lac au pont de St Hilaire St Nazaire, car en réalité les terrains privatifs descendent jusqu’à l’eau de la confluence de la Bourne et de l’Isère, de telle sorte qu’un passage est impossible sans passer sur les propriétés privées, à moins de tracer un chemin sur l’eau avec pieux enfoncés comme à Venise. Moi et mon voisin avons une borne avancée de 6m car la borne physique est sous l’eau... en effet avant la création des barrages le niveau était plus bas et les terrains plus avancés. Bien cordialement

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      • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 16 février 2020 à 22:27, par ARNOUX Sylvain, architecte

        Erratum. Il me semblait qu’il y avait une réserve foncière, qui aurait correspondu d’ailleurs à la « servitude de marche pied » (interdiction de privatiser les berges, comme la « loi littoral »), mais je me suis à moitié trompé. Le projet de chemin touristique ne concerne que la portion partant du lac, passant sous l’aqueduc et allant jusqu’aux bouveries. Effectivement, il y a bien des terrains privés qui descendent jusqu’aux berges, vers Campavert, mais ça n’aurait pas dû se faire, ou alors en prévoyant une réserve foncière de 3,2 m de large (la servitude de marche pied).

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        • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 16 février 2020 à 23:12, par Saudax Rémi

          Bonsoir et merci de votre réponse.
          Votre mécompréhension (mais ça n’aurait pas dû se faire) vient du fait que vous comprenez les choses à l’envers. Ce ne sont pas les parcelles privatives qui sont descendues pour venir finir en bordure de la Bourne, c’est le niveau de l’eau qui est monté suite à la réalisation des barrages et qui fait que des parties de parcelles se retrouvent sous l’eau. Merci tout de même pour m’avoir rassuré sur le fait que ma mairie n’a pas prévu au PLU d’annexer mon terrain, déjà qu’il veulent nous mettre une carrière sans avoir concerté personne. Bonne soirée

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          • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 17 février 2020 à 20:24, par ARNOUX Sylvain, architecte

            Je comprends les choses à l’envers ? Ma foi, je comprends aussi que vous avez un super terrain sur les berges de la Bourne, félicitations, tant mieux pour vous, et tant pis pour les autres. Mettez-vous à la place des touristes, des partisans des déplacements doux, qui auraient souhaité pouvoir rejoindre Campavert à partir du lac, sans risquer sa peau sur la grosse départementale... Hé bien tant pis pour eux ! Ils ne pourront jamais bénéficier d’une voie piétonne sur berge. Evidemment, le parcellaire a été refait récemment de telle sorte qu’il ne soit pas possible de réaliser une réserve de 3,2 m le long des berges (ce qui n’empêcherait pas les terrains privés derrière), Bon, désolé, monsieur qui voyez les choses à l’endroit, j’espère que cette réflexion vous fait comprendre que les berges, comme les sites remarquables, tel le Mont Vanille, devraient être des biens publics.

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            • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 17 février 2020 à 21:01, par Rémi Saudax

              Bonsoir,
              Ne vous énervez pas, voici quelques compléments d’information : il y avait une parcelle de 9000m² qui communiquait avec une autre de l’autre côté du pont de St Hilaire. Avec la montée des eaux cette parcelle s’est retrouvée isolée. Quand le PLU a été modifié et qu’une partie de cette parcelle est devenue constructible, la mairie a autorisé une demande de lotissement si il y avait au moins 4 parcelles. La mairie a obtenue un morceau pour dévier la RD532. C’est à ce moment qu’aurait dû être prévue une réserve. Moi j’ai acheté en 2005 ce terrain tel que borné. Encore une fois ce ne sont pas les riverains qui sont venus s’approprier les berges, c’est suite à la mise en place de barrages que les berges publiques ont été supprimées : pas l’inverse. Je trouve l’idée d’un parcours touristique en bordure de Bourne très bien, mais vous comprendrez bien que ceci aurait dû être réfléchi lors de la création du lotissement. Personnellement j’ai pris un emprunt sur 5 ans pour rembourser le terrain avant d’auto-construire ma maison... alors vous pensez bien que si maintenant la mairie vient me voir en demandant de faire passer des gens chez moi, ça risque de couiner aux entournures... Et pour information si vous consultez le cadastre et l’image satellite, vous verrez qu’il y a environ 100m de dépôts d’alluvions dans l’axe nord-est (berge de l’Isère) et rien côté Bourne. Quand à l’idée d’un chemin pont sur la Bourne pour relier, elle est sympa mais il faut penser que le bateau à roue à un itinéraire réduit suite aux sables de Peysson (à vérifier) et qu’il y a un promontaoir rocheux sur environ 500m... Très bonne soirée et ravi d’avoir pu échanger avec vous.

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  • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 12 février 2020 à 20:02, par Etienne

    Le gouvernement Macron s’efforce de rendre plus aisée la réalisation de projets d’envergure, telle cette carrière. Etant patron (indépendant), j’entends déjà l’ire des patrons contre toutes ces lois, normes, et autres écolo-facho. Mais il y a une règle claire : si ton produit ou ton service ne plaisent pas, ne t’entête pas et change. Les affaires doivent s’adapter à la société, pas le contraire. Un commentaire parle de construction bois, comme alternative. Je suis dans le bâtiment. Beaucoup de bâtiments anciens sont de pierres roulées (rivières), ou de pierres litées (en couches), prélevée à proximité, à la barre à la mine. Avec un peu d’imagination, on pourrait bien imaginer les techniques douces de la modernité, préservant le corps et l’environnement, pour construire, bâtiments et routes, avec un faible impact. Le principal obstacle à cette possibilité n’est pas d’abord économique, mais bien politique. Cette réunion l’a montré.
    Car développer le modèle de construction évoqué implique de reconstruire les relations de la démocratie à l’Etat, au territoire, à l’économie. Hors, les très gros détenteurs du capital, prétendent qu’au contraire, ils font tourner les sociétés et procurent du travail. Il est bon de les confronter.
    Merci pour cet article, qui montre que les choses sont en train de changer, les représentations, accords, attitudes en train d’évoluer, les rapports politiques de basculer.

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  • Projet de carrière à St-Nazaire en Royans : la réunion publique explose en vol Le 12 février 2020 à 14:19, par Abadie Blanchot Marie Christine et Alain

    Bravo et merci d’avoir mis des mots sur le coup de bambou que nous venons de recevoir.Dépuis le 6 janvier ,nous avons pris notre bâton de pèlerin et avons apporté la nouvelle au riverain.Surprise alors que le complot murissait tranquillement entre élus depuis 2015,concertation nul
    Dans la galette , des cailloux indigestes, qui risquent même de nous tomber sur la tête .
    La bonne nouvelle ,il y en a :rencontre avec votre média, et se lien social qui se tisse à travers le royans.

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