Ici comme ailleurs, le PS reste notre ennemi politique

A chaque élection, le PS essaie de renaître de ses cendres, mais on n’oublie rien

jeudi 2 mai 2024

A l’occasion des élections européennes, les zombies du PS essaient de refaire surface, le candidat Raphaël Glucksmann a été invectivé/éjecté en manif ce 1er mai. Et le PS s’étonne qu’on a rien oublié des multiples politiques violentes qu’il a mené, qu’on le déteste toujours autant que les macronistes et les autres droites.
Le PS tentera sans doute aussi de réapparaître pour les élections municipales de 2026, ne cédons rien à cette engeance dangereuse et vicieuse, ne le laissons pas commettre d’autres méfaits.

S’il existe par extraordinaire encore des adhérents/militants sympas égarés au PS, la meilleure chose qu’il leur reste à faire c’est de quitter ce parti délétère.

Le PS n’en fini pas de se décomposer depuis l’ère Mitterrand, et tente indéfiniment de se recomposer à droite en cassant du sucre sur la gauche.
Le PS ne send plus la rose depuis longtemps, mais plutôt le cadavre décomposé.
Le PS est fatiguant, fatigué, en phase terminale, il est temps de le débrancher.

Ici comme ailleurs, le PS reste notre ennemi politique

🌹 GLUCKSMANN : MAIS POURQUOI LE PS EST-IL VIRÉ DES MANIFESTATIONS SOCIALES ?

- Nos réponses à ce mystère -

Nouveau psychodrame dans le petit monde des médias français. Le candidat du Parti Socialiste, pardon, de Place Publique, a été chahuté à la manifestation du Premier Mai à Saint-Étienne. Il a même dû quitter le cortège sous les huées de jeunes du Parti Communiste. Le candidat éconduit s’est empressé d’accuser injustement la France Insoumise, puisque c’est désormais le critère minimum pour passer dans les médias.

Mais diantre, un candidat du PS critiqué dans une manifestation sociale ? Mais pourquoi donc ? Que peuvent bien reprocher des manifestants au Parti Socialiste ? C’est un vrai mystère !

Pour aider nos confrères journalistes à réponse à cette lancinante question, nous avons quelques débuts d’explications sur cette légère animosité. Quand il était au pouvoir avec François Hollande, le Parti Socialiste a :

- Imposé la Loi travail par 49.3, qui dérégulait les droits des travailleurs, malgré un puissant mouvement social
- Généralisé l’usage du Lanceur de Balles de Défense, qui mutile massivement
-Tué Rémi Fraisse pour imposer un projet de barrage, puis réprimé les manifestations qui lui rendaient hommage
- Tenté d’expulser la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, mutilant et blessant des centaines de personnes
- Instauré l’état d’urgence et assigné à résidence des musulmans et des écologistes
- Voté la déchéance de nationalité
- Offert 100 milliards d’euros aux patrons avec le CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), sans aucune contrepartie. Les patrons n’ont évidemment pas utilisé cet argent pour embaucher. Si une telle somme avait été directement redistribuée à des travailleurs, cela aurait représenté des centaines de milliers d’emplois.
- Placé Manuel Valls comme Premier Ministre, alors qu’il incarnait la droite du parti, et était ultra-minoritaire au sein même du PS. Après avoir élevé l’islamophobie au rang d’idéologie d’État et soutenu Macron, il répand ouvertement ses idées d’extrême droite sur CNews.
- Voté la loi « permis de tuer », qui a « assoupli » la possibilité de tirer pour les policiers. Depuis, le nombre de tués par la police a explosé. La mort de Nahel est le résultat direct de cette loi.
- A créé le délit « d’apologie de terrorisme », qui sert aujourd’hui à réprimer les opposants politiques
- A propulsé Macron, obscur banquier, sur le devant de la scène politique, avant de le porter au pouvoir, avec toutes les conséquences horribles que nous connaissons.
Depuis sa quasi disparition, le PS a :
- Passé plus de temps à diffamer la France Insoumise qu’à s’opposer à Macron
- Réclamé l’interdiction de toutes les manifestations pour la Palestine (Carole Delga, octobre 2023)
- Nommé Raphaël Glucksmann comme candidat, alors qu’il est un ancien soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, entre autres.
- Raphaël Gluckmann a estimé ces derniers jours que « la direction de Science Po a le droit de décider d’évacuer » les étudiant.e.s pro-palestiniens, plutôt que de dénoncer la répression gouvernementale.

Le PS porte une écrasante responsabilité dans l’effondrement de la gauche, la militarisation de la police, l’hégémonie de l’extrême droite dans le débat politique, la casse des conquêtes sociales, le recul du droit de manifester, le soutien « inconditionnel » à Israël … Le mandat Hollande n’a été qu’une longue descente aux enfers sur tous les plans, dont Macron n’est qu’un enfant dégénéré.

Voilà, peut-être, pourquoi le représentant de ce parti qui a fait tant de mal n’est pas accueilli avec des fleurs et des acclamations en manifestation, qui plus est dans une ville ouvrière durement touchée par les politiques néolibérales. Et ce sont ces responsables socialistes, ceux qui ont littéralement tiré sur les manifestations quand ils étaient au pouvoir, qui appellent à "l’unité" et s’offusquent pour quelques huées de ceux qu’ils ont méprisé et brisés ?

Pour finir, contrairement à ce que disent les médias, l’éviction de Glucksmann n’a rien d’extraordinaire : la secrétaire de la CFDT Nicole Notat qui avait trahi les travailleurs en grève, avait été virée des cortèges en 1995 pour bien moins que les innombrables méfaits listés ci-dessus.

(un post de Contre Attaque)

Ici comme ailleurs, le PS reste notre ennemi politique

- Voir aussi :
Raphaël Glucksmann expulsé du 1er mai : et la violence du PS on en parle ?
Hier avait lieu le 1er mai, la grande fête des travailleuses et des travailleurs, qui célèbre leurs luttes et leurs conquêtes sociales. Comme tous les ans sous Macron, cette fête a été entachée par de nombreuses violences policières : nasses illégales, charges abusives, grenades lacrymogènes lancées aléatoirement, coups de matraques arbitraires… Toutes et tous ceux qui sont allés en manifestation ces dernières années connaissent intimement ces violences, cette peur, ces douleurs. Mais ce qui a retenu l’attention médiatique ce n’est pas ça, c’est un événement parfaitement insignifiant : le candidat du Parti Socialiste et de Place Publique aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, qui venait pour la quasi-première fois à une manif de gauche, s’est fait huer au cortège de Saint-Etienne par des communistes, a reçu quelques jets de peintures et des jets d’oeufs et est parti en courant.
Retour sur ce deux poids deux mesures.
(...)
À peine remis de ses émotions, Raphaël Glucksmann, que l’on a jamais vu dans aucune lutte sociale, n’a pas oublié ce pourquoi il était venu initialement : faire de la grosse récup’ électoraliste. Il s’est donc empressé d’accuser “les insoumis” et Révolution permanente.
(...)
Chloé Ridel, porte-parole du Parti Socialiste, constatant que son candidat est détesté du peuple de gauche a par exemple déclaré : “Cette « gauche » la plus bête du monde qui, le jour de la fête des travailleurs, s’en prend à un candidat de gauche alors que l’extrême-droite est à 40% dans les sondages.” Si les personnes de gauche détestent un candidat ce n’est pas la faute du candidat, ce n’est pas lui qu’il faut changer, ce sont les personnes de gauche. Cela nous rappelle l’amusante citation de Bertolt Brecht : “Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple”. Mais la gauche la plus bête du monde c’est le Parti Socialiste. Elle est si bête qu’elle ne comprend toujours pas pourquoi elle est honnie, pourquoi elle est obligée de partir en courant sous les huées pendant la fête des travailleurs. Petit rappel donc.
(...)
Le Gouvernement PS est aussi celui qui, via son ministre de l’Interieur Bernard Cazeneuve, a profité de l’émotion suscitée par plusieurs horribles attentats, qu’il a été incapable d’empêcher, pour renforcer son arsenal repressif, arsenal repressif dont toute la gauche sérieuse avait alerté qu’il serait rapidement utilisé contre l’opposition politique, ce qui n’a pas manqué d’arriver. En France, des tas de personnalités politiques de premier plan et des militants, sont en train d’être convoqués par la police pour s’être opposés au soutien inconditionnel du gouvernement français au massacre de masse commis par Israël contre la population gazaouie. On peut notamment citer : Anasse Kazib, Mathilde Panot, Rima Hassan, un responsable CGT… Ces convocations, voire pour certains ces condamnations, ont pu être faites sur la base de la loi Cazeneuve, intégrée dans le code pénal en 2014 et passible de 5 ans de prison et de 75 000 euros d’amende.
(...)

Vous avez bien compris les gueux ? Si les nazis arrivent au pouvoir, ce ne sera pas la faute des personnes au pouvoir depuis une quinzaine d’années mais de celles qui n’ont pas voulu de Glucksmann
(...)
Aurore Lalucq, députée européenne Place Publique qui soutient la liste PS-Place publique de Glucksmann aux européennes, a par exemple déclaré : “On ne fracture pas la gauche, notre adversaire c’est le Rassemblement national”. Mais il est temps d’être clair : si le Rassemblement national est l’ennemi des travailleuses et des travailleurs, il n’est malheureusement pas le seul. Les macronistes et les socialistes le sont aussi.
(...)
Evidemment, “la violence physique” de l’Etat ne se limite pas à la violence contre les manifestants. Là encore le PS a une responsabilité toute particulière. Bernard Cazeneuve, toujours lui, a eu le culot monstre de déclarer : “Solidarité avec Raphaël Glucksmann. Qui ne voit où des semaines, des mois, des années d’outrances, de démesure, d’invectives, de violence, conduisent notre démocratie” Mais n’est-ce pas lui qui est responsable “d’années de violence” ?
En février 2017, Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre de Hollande, a fait voter une loi qui, comme l’explique Le Monde, a “modifié le cadre de la légitime défense des policiers en leur permettant de tirer sur les véhicules en mouvement”. Ce permis de tuer a eu un effet très concret en multipliant par cinq le nombre de tirs mortels de la police. C’est en vertu de cette loi qu’un policier s’est cru autorisé à abattre Nahel M, 17 ans, à Nanterre, en juin 2023.
(...)
Se faire nasser contre un mur puis matraquer, éclater le crâne par la police lorsque l’on manifeste est autrement plus dangereux pour la démocratie (et plus douloureux) que quelques jets de peinture envers un candidat détesté. Pourtant, la classe médiatique et politique ne s’en émeut aucunement.

Avant le 1er mai, Raphaël Glucksmann qui trouve inacceptable d’être expulsé d’une manifestation, avait lui,demandé à ce que les manifestantes et manifestants de Sciences Po Paris, en lutte contre le massacre à Gaza, soient expulsés.

Ces types qui disent aimer le débat démocratique, qui “condamnent la violence”, ne sont pas moins violents que ceux qui envoient deux jets de peinture. Ils le sont dix fois plus. Simplement ils délèguent leur violence aux CRS d’extrême droite qu’ils nous envoient quand on proteste.
(...)


Forum de l’article

  • Ici comme ailleurs, le PS reste notre ennemi politique Le 5 mai à 17:32, par Prudent

    Pour bien nommer ce parti politique le plus simple est : PSC Parti Social Capitaliste, et ce n’est pas leur faire injure puisqu’après avoir déclaré que « la finance était son ennemi » leur candidat une fois élu a nommé aux finances non pas un « obscur banquier » mais un brillant, intelligent ( les nazis étaient intelligents dans leur folie meurtrière) et efficace banquier au patronyme prédestiné pour faire le job : Macron qui a l’origine est le nom donné à un de ses ancêtres maquereau- entremetteur.(véridique)

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