Gilets jaunes - Revue de presse des 5-6-7 avril

Assemblée à St Nazaire, loi anti-manifestation, écolos et gilets jaunes, violence sur handicapés, banques et pollutions, la vie des mutilé.e.s après, pressions sur le droit de grève, répression judiciaire anti-gilets jaunes, magouilles oligarchiques...

samedi 6 avril 2019, par Auteurs divers.

Articles, posts, images, vidéos, témoignages... autour du soulèvement en gilets jaunes qui dure depuis bientôt 5 mois.

--- Censure de l’interdiction préventive de manifester ?

Fausse bonne nouvelle ! (un post de Rennes DTR)

Le Conseil Constitutionnel a censuré hier la disposition relative à l’interdiction administrative préalable de manifester qui composait la fameuse loi « anti-casseur » du gouvernement.
De prime abord cela parait être une bonne nouvelle...mais au contraire ce n’est que l’arbre qui cache la forêt !

Pourquoi ne surtout pas s’en réjouir ?

Cette disposition était irréaliste au vu des principes constitutionnels ! Et c’est pour cela que c’est Emmanuel Macron lui-même qui a saisi le conseil des sages.

Pourquoi ?

Tout d’abord pour couper l’herbe sous le pied aux députés LREM frondeurs qui menaçaient sur ce point de se joindre à la gauche. Il revêt ainsi la robe du protecteur des droits, le bon rôle difficilement critiquable par son camp et ses adversaires politiques.

Ensuite cette saisie permet de préparer le terrain au niveau du Conseil constitutionnel...

« Cette saisine permettra de lever les doutes, elle permettra de lever tous les soupçons » avait expliqué Castaner il y a deux semaines.

Hier le Conseil n’a pas invalidé le PRINCIPE en soit mais il a seulement retoqué la disposition...il demande que l’article soit revu et corrigé pour être plus précis et moins flou sur l’appréciation des motifs susceptibles de justifier l’interdiction par un préfet.

Mais ce n’est pas tout !

Le Conseil donne non seulement les pistes au gouvernement pour que cette disposition soit applicable mais il conforte aussi et surtout le principe même de l’interdiction administrative individuelle préalable de manifester !
Une attaque directe et en règle du droit constitutionnel de manifester.

En cela, le gouvernement avec le concours des « sages » se prémunit ainsi des formes de recours qui pourraient venir par de multiples procédures en justice comme cela avait été le cas les années précédentes.

Le gouvernement va maintenant se remettre à l’oeuvre pour que cette disposition soit adaptée et proportionnée...

Macron marque un joli coup politique, il s’assure à terme la mise en place efficace de cette disposition mais en plus il peut s’en laver les mains aux yeux de l’opinion et de son camp politique.

Il faut également souligner que la censure ne porte que sur cet article !
Les autres, notamment le délit de dissimulation du visage, ont été validé par le Conseil Constitutionnel.

RAPPEL : À l’origine la loi « anti-casseur » est une loi de droite venant du Sénat (Retailleau-LR) votée symboliquement l’année dernière et récemment récupérée opportunément par le gouvernement dans le contexte du mouvement GJ. Encore mieux, ce texte a été renforcé sur ces dispositions, « plus dure » que l’originale !

- voir aussi : Loi anticasseurs censurée : comment se moquer du monde - Ben oui, je vais un peu interloquer, doucher les enthousiasmes, peut-être faire taire une partie des clameurs, priver Messieurs Fabius et Juppé des ovations qu’ils reçoivent depuis cet après-midi.
Eh bien non, il n’y a pas lieu de fêter le Conseil constitutionnel pour la décision qu’il vient de rendre. L’annulation de la mesure phare c’est-à-dire l’interdiction administrative préalable d’exercer son droit constitutionnel de manifestation est à mon sens un pur et simple trompe-l’œil.
Je dirais même au contraire, la façon dont cela s’est passé est très inquiétant. En dehors de cette mesure, L’ENSEMBLE DU TEXTE tout aussi liberticide a été validé. Pire, le Conseil a annulé les modalités de l’interdiction administrative mais EN A VALIDÉ LE PRINCIPE.
J’explique brièvement pourquoi on nous prend pour des jambons. »

# L’INTERDICTION DE MANIFESTER NE PASSE PAS ! - - Le Conseil Constitutionnel censure l’interdiction préventive de manifester. La mesure est anticonstitutionnelle. - Post de Nantes Révoltée :
Dans sa fuite en avant autoritaire, le gouvernement aura frappé sur tous les plans. Dans la rue d’abord, avec les plus féroces violences d’État depuis des décennies contre des manifestations. Dans les tribunaux, avec des milliers d’arrestations délirantes, et des centaines de peines de prison. A l’assemblée enfin, en faisant passer une loi extrêmement liberticide : la « loi anti-casseurs », qui est en fait une loi anti-manifestants.

Ce jeudi 4 avril, le Conseil Constitutionnel, a censuré l’article prévoyant des interdictions administratives de manifester. Macron souhaitait permettre aux préfets d’interdire à toute personne « susceptible de commettre des troubles », c’est à dire fichée par la police politique, d’être privée d’un droit fondamental : celui de manifester. Les opposants fichés auraient été préventivement assignés à résidence le temps des manifestations, avec potentiellement l’obligation de pointer au commissariat. Et ceci sans limite dans le temps. Donc potentiellement, à vie. Cette mesure effrayante ne passera pas.

Pour résumer, le Conseil estime que cette disposition voulue par Macron va beaucoup plus loin que les interdictions de manifester mises en place en 2016 dans le cadre de l’état d’urgence, pourtant déjà très graves. Trop larges, trop floues, ces interdictions de manifester portent une trop grave atteinte aux libertés les plus élémentaires. Une atteinte, selon l’institution, « pas adaptée, nécessaire et proportionnée ». Et pourtant, le Conseil Constitutionnel est loin, très loin d’être un repaire de progressistes.

En langage administratif ça donne ceci : « les dispositions contestées laissent à l’autorité administrative une latitude excessive dans l’appréciation des motifs susceptibles de justifier l’interdiction ».

C’est donc l’article phare de la proposition de loi contre les Gilets Jaunes qui est censuré. C’est un camouflet pour Macron.

Mais il n’y a pas de quoi sauter au plafond : le reste de la loi va être appliqué. C’est à dire les contrôles et les fouilles aux abords des manifestations, ou la pénalisation très lourde de la dissimulation du visage, entre autres. La militarisation de l’espace public et la criminalisation des mobilisations continuent donc de se renforcer.

Du reste, rien ne dit que le gouvernement ne va pas tenter de préciser sa loi ou en écrire une autre, afin de priver réellement ses opposants de la possibilité de manifester ...
Affaire à suivre.

Manifestations, résistances et actions

  • Assemblée des Assemblées à St Nazaire 5-9-7 avril : chaîne vidéo - la Maison du Peuple de Saint-Nazaire accueille la 2e Assemblée des Assemblées des Gilets Jaunes. Environ 700 personnes, mandatées par des groupes, ronds-points et assemblées de Gilets Jaunes, partout en France, sont attendues !
  • Vivre la deuxième Assemblée Gilets Jaunes à Saint-Nazaire en direct - Plus de 250 délégations, environ 800 personnes, une brochette de bénévoles, trois jours de débats et des propositions concrètes : l’Assemblée des Assemblées Gilets Jaunes remet le couvert pour une deuxième édition à la Maison du peuple à Saint-Nazaire les 5, 6 et 7 avril 2019. Dans la continuité de la première rencontre nationale à Commercy en janvier dernier, les Gilets Jaunes se retrouvent pour enraciner le mouvement et proposer une autre voix démocratique.
Le Boulou - émeute le 6 avril
Manifestatin au Mali : la France un Etat terroriste
Toulouse

# Tian’anmen sur Garonne
Bombardée par les canons à eau, gazée de lacrymo, son fauteuil roulant déplacé de force, une entorse de la cheville, des hématomes et une garde à vue… Odile Maurin, la présidente d’Handi-social, une asso de soutien aux personnes handicapées à Toulouse, a vécu un drôle de samedi avec les Gilets jaunes. Elle témoigne.
« Pour la manif des Gilets jaunes, ce samedi, on avait lancé un appel pour le logement accessible, avec le DAL. Du coup, on était en tête de cortège. C’est super tranquille, calme, pacifique. On est partis de Jean-Jaurès, on a pris Marengo, derrière la gare, Alsace-Lorraine, les quais…
Et puis, au moment d’arriver à Arnaud-Bernard, je ne sais pas pourquoi, on se retrouve face à tout un cortège de camions de CRS qui barraient la route. Ça n’avait aucune logique, le lieu n’était même pas interdit, seule la place du Capitole l’était ! Les gens de la manif, tout de suite, se sont mis à terre, les mains en l’air, pour bien montrer que, justement, c’était pacifiste, qu’on voulait juste continuer la manif. Et moi, avec deux autres personnes en fauteuil, on s’est approchés pour parlementer, voir si on pouvait passer.
On a commencé à parler avec le responsable du dispositif. Mais là, y a une commissaire, une petite jeune, qui est arrivée, et qui nous a donné l’ordre de dégager. On ne voulait pas, on continuait à négocier. Alors, ils ont envoyé les grenades lacrymo et les canons à eau. Y avait rien eu, aucune violence, rien. Y avait des gens avec des cannes, des personnes âgées, dans la manif, mais ça les a pas gênés…
Une fois qu’il y a eu les lacrymos et les canons à eau, les gens ont commencé à lancer des œufs, et même des pierres, c’est vrai, mais avant ça, il n’y avait rien eu, aucun problème.
J’ai pris des gaz lacrymo, moi aussi, et de l’eau, j’étais trempée, mais je ne voulais pas bouger. Alors, je me suis mise devant leurs véhicules, pour les empêcher d’avancer et de repousser les manifestants. J’aime pas qu’on me dise que je ne peux pas aller quelque part. Tout le temps, on nous le dit, avec nos fauteuils, ben là, non, ça suffit. J’ai bloqué un véhicule, et ils sont venus déplacer mon fauteuil. Je leur criais qu’ils allaient le casser, je les prévenais, qu’il coûte 30 000 euros, mais ils me déplaçaient, et à chaque fois je revenais devant eux, pour les bloquer.
Une première fois, ils m’ont fait partir sur le trottoir, le fauteuil a failli se renverser. Et puis, l’un des policiers a manipulé mon joystick, et ça c’est super dangereux… Mon fauteuil est parti à toute vitesse, il a foncé dans un véhicule de police. Ma cheville droite a vrillé en tapant dedans.
J’avais mal, mais les policiers se sont mis autour de moi et m’ont dit : ‘‘Vous êtes en garde à vue.’’ Moi, je demandais à voir un docteur, j’avais mal, mais il n’y avait personne. J’ai voulu aller à la pharmacie à côté, ils m’ont rattrapée et ont ramené mon fauteuil. Heureusement, quelqu’un est allé me chercher des antalgiques.
Ensuite, pour m’amener au poste, ils ont d’abord appelé les pompiers, mais leur véhicule n’était pas équipé pour mon fauteuil. Alors, ils ont voulu faire venir un camion élévateur pour me transporter. Mais même s’ils avaient pu, le camion ne pouvait pas fixer le fauteuil, une fois à l’intérieur. J’y serais jamais montée !
Ça a bien duré une heure, tout ça. Ils étaient bien embêtés. En plus, leur cellule n’était pas accessible aux fauteuils ! Pour une fois que l’inaccessibilité nous est utile…
Alors, ils m’ont dit ‘‘Vous pouvez partir, mais y aura des suites, on vous appellera.’’ De toute façon, je sais qu’ils m’ont dans le collimateur. Que le procureur recueille des témoignages contre moi.
Je les emmerde, et je vais continuer à les emmerder. »

# « J’ai tout perdu pour une manifestation » : que sont devenus les premiers « gilets jaunes » condamnés ? - Selon la ministre de la Justice, quelque 2 000 personnes ont été condamnées depuis le 17 novembre. A l’occasion de la 20e journée de mobilisation, samedi 30 mars, franceinfo a retrouvé trois d’entre elles.

Analyses, idées

  • Les écolos ne doivent plus tourner le dos aux gilets jaunes
  • Le capitalisme ne sera jamais vert (Daniel Tanuro) - Le mouvement pour le climat, qui est véritablement apparu en France après la démission de Nicolas Hulot, commence à reprendre des forces. Alors que les premières marches pour le climat, fin 2018, se limitaient souvent à soutenir des principes moraux assez vagues, celles qui accompagnent aujourd’hui la grève hebdomadaire des jeunes s’annoncent officiellement « anticapitalistes » et ont lieu conjointement à des actions de désobéissance. Une saine radicalisation est en route.
    Il règne néanmoins une grande confusion. Souvent, on ne voit pas le lien entre la lutte écologique et celle des gilets jaunes, et pire, on pense parfois qu’elles sont contradictoires. On ne sait pas comment s’orienter dans le débat entre violence et non-violence, entre une tactique de la massification et une tactique de l’efficacité. On voit parfois mal ce que signifie le concept de « capitalisme », et on ne comprend pas la nécessité de l’utiliser pour thématiser la destruction écologique.
    Nous avons déjà écrit sur toutes ces questions : violence, capitalisme et écologie, gilets jaunes et écologie. Mais puisque ces débats deviennent brûlants à l’approche de la grève mondiale pour le climat le 15 mars, et plus généralement pour la suite du mouvement, nous avions envie d’en discuter avec Daniel Tanuro, ingénieur agronome et environnementaliste, auteur de L’impossible capitalisme vert.
Tag : en avril le régime ne tient qu’à un fil
  • Pour une violence sans but : « les gilets jaunes exigent sans savoir quoi » ou l’injonction à faire un compromis avec le pouvoir - Il ne s’agit pas de disqualifier l’action politique orientée vers un but, la révolution qui propose des revendications concrètes, mais de penser autrement la violence : la violence n’est jamais orientée vers un but. (...) il y a la manifestation autorisée, institutionnalisée, avec son parcours, ses revendications ; et la manifestation sauvage, l’émeute. Le geste se joue hors de toute autorisation, il est toujours sauvage, là où toute revendication est déjà de l’ordre de l’acceptation du monde dans lequel on est.
    Ainsi, de nombreux collectifs de 68 affirmaient qu’il ne fallait pas revendiquer quoi que ce soit : « soyez réalistes, demandez l’impossible ». Ce geste pur, refus des règles du pouvoir, est toujours insupportable pour les autorités. C’est sa puissance destituante.
    Au contraire, les manifestations pacifistes et autorisées, avec leurs parcours et leurs revendications, sont toujours supportables, toujours confortables pour ceux qui exercent un pouvoir, par exemple un gouvernement.
    Pas de négociation avec le pouvoir.
    L’acte politique, par opposition au vote, c’est quand des gens s’invitent et font effraction dans un jeu institutionnel déterminé par le pouvoir.
  • Anarchisme à Brest. Un « increvable esprit de révolte »
  • Quelle est la place de l’écologie dans le « vrai débat » des Gilets jaunes ?
  • Taxe carbone : des associations écolos proposent un « revenu climat » pour les plus modestes - La hausse de la taxe sur les carburants a frappé de plein fouet les classes populaires, tandis que les secteurs les plus polluants, comme l’aviation, restent les moins prélevés. Pour réconcilier fiscalité écologique et justice sociale, le Réseau action climat propose la création d’un « revenu climat » versé aux ménages les moins favorisés.
Le Ruissellement

# Il suffit d’examiner la fabrication d’un téléphone portable, d’une télévision, d’une voiture, d’un t-shirt Nike, ou même d’une simple brosse à dent, de n’importe quel objet produit en masse, de n’importe quelle infrastructure industrielle, pour trouver d’innombrables destructions environnementales et asservissements sociaux.
Les quelques objets que monsieur tout le monde utilise au quotidien le lient à l’exploitation d’une multitude d’individus et d’endroits du monde (endroits constitués d’autres individus non-humains, végétaux, animaux, etc.), dont il ignore à peu près tout, et de cette ignorance (des conséquences réelles de son mode de vie) découlent les horreurs les plus diverses et les plus insoupçonnées.
Une des raisons pour lesquelles les médias grand public s’autorisent à promouvoir la collapsologie, c’est que l’effondrement de la civilisation industrielle est alors considéré comme une « catastrophe », un drame, une terrible nouvelle. Du point de vue de la culture dominante, qui détruit les biomes et les espèces du monde entier pour satisfaire sa frénésie de croissance et de progrès, cette perspective est logique.
Mais pour tous ceux qui se sont défaits de l’aliénation qu’elle impose, pour les peuples autochtones menacés de destruction (et non pas d’extinction) à l’instar de toutes les espèces vivantes, pour les rivières, les saumons, les ours, les lynx, les loups, les bisons, pour les forêts, pour les coraux, et ainsi de suite, la catastrophe est la civilisation industrielle elle-même. Et son effondrement, lui, constitue la fin d’un désastre destructeur qui accable la planète depuis bien trop longtemps.
En l’état des choses, la collapsologie [mais aussi les revendications d’une part du mouvement "climat"] renforce donc l’identification toxique de la plupart des gens qui vivent au sein de la civilisation industrielle à cette culture mortifère, au lieu d’encourager leur identification au monde naturel, vivant.
"Dans la voix de ceux qui répètent avec zèle les statistiques diffusées par la propagande catastrophiste, ce n’est pas la révolte qu’on entend, mais la soumission anticipée aux états d’exception, l’acceptation des disciplines à venir, l’adhésion à la puissance bureaucratique qui prétend, par la contrainte, assurer la survie collective." Riesel et Semprun
(quelques lignes tirées de l’excellent article "Le problème de la collapsologie" par Nicolas Casaux)

# Le fleuve immense de l’histoire humaine a lui aussi ses crues irrésistibles et menaçantes. Lorsque le flot s’élève, il mugit entre les deux digues qui l’enserrent.
A droite, c’est la digue conformiste, pour la conservation des formes existantes et traditionnelles – un passage continu de prêtres psalmodiant en procession, de flics et de gendarmes en patrouille, de maîtres d’école et de charlatans débitant les mensonges officiels et la scolastique de classe.
A gauche, la digue réformiste : s’y entassent les hommes dévoués au peuple, les professionnels de l’opportunisme, les parlementaires et les chefs des organisations progressistes. Échangeant des injures de part et d’autre du courant, les deux cortèges prétendent posséder la recette pour faire en sorte que le fleuve puissant continue son cours réprimé et forcé.
Mais au grand tournant de l’histoire, le courant brise toutes les entraves, sort de son lit et « saute », comme le Pô à Guastalla et au Volano, dans une direction inattendue, emportant les deux bandes sordides dans la vague irrésistible de la révolution, renversant les digues anciennes de toute sorte, et donnant à la société comme à la terre une face nouvelle.
(Amadeo Bordiga, Crue et rupture de la civilisation bourgeoise - 1951)

Ecocide, destructions écologiques et climatiques catastrophiques provoquées par le capitalisme, le productivisme et les civilisations industrielles

Répression policière et terrorisme d’Etat

# « Gilets jaunes », « lycéens » ou simples « passants » : la vie d’après des éborgnés - Des vies "gâchées", de l’incompréhension ou de la colère : pendant deux mois, l’AFP a recueilli le témoignage de 14 "gilets jaunes" mais aussi de "passants" ou "lycéens" grièvement blessés à l’oeil au cours des manifestations des derniers mois, au coeur des accusations de violences contre les forces de l’ordre.

# Les photojournalistes sont victimes, eux aussi, des violences policières - Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, un nombre record de photojournalistes ont été blessés par les forces de l’ordre. S’ils admettent que leur métier comporte des risques, ils dénoncent des violences et intimidations qui les visent délibérément. Et préparent une action en justice collective.

Manifester n’est pas un crime. C’est un droit, et cela devient un devoir dans un pays qui remet en cause ce droit.

Magouilles, violences et arnaques du régime et de son monde

# Post de Nantes Révoltée : une conférence entre ministres de l’intérieur pour préparer le G7 de Biarritz avait lieu hier. Le ministre italien d’extrême droite Salvini en a profiter pour faire quelques selfies avec Marine Le Pen, mais il a surtout passé beaucoup de temps avec son ami Castaner ... Qui en a profité pour attaquer les associations qui sauvent des réfugiés de la noyade.
En Italie, les néo-fascistes qui soutiennent Salvini se félicitent que le gouvernement Macron soit exactement sur la même ligne que lui.

Le Ruissellement

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