Gaza : barbarie technologique pour génocide moderne & mécanique, inversion du réel et instinct de mort, accélération de la colonisation - Il n’y a pas de Guerre Hamas-Israël

La seule option est de désarmer et de mettre hors d’état de nuire les fascistes israéliens

mardi 9 avril 2024

Dans cet horrible génocide technologique en direct live soutenu par des armements occidentaux (dont français), l’instinct de mort domine, affect typique du fascisme.

Une sorte de jeu vidéo morbide où les civils palestiniens ne sont que des cibles ludiques, où des statistiques et IA désignent des cibles à la pelle sans vérifications et sans considérations pour l’entourage civil, des humains vus comme des cafards à exploser en un clic.
Ce génocide commis par l’Etat israélien est une barbarie sans équivalent dans l’histoire récente.
Et les immondes criminels génocidaires ont déjà prévu d’étendre leur carnage à Rafah, là où se trouvent une énorme quantité de réfugiés affamés fuyants leurs bombes.

ASSASSINATS DE CIVILS À GAZA

– ⚠️Attention, images difficiles de crimes de guerre –

Le sommet de la barbarie humaine est technologique. C’est un homme, bien au chaud dans une salle de commandement, qui appuie tranquillement sur un bouton, et pulvérise instantanément un corps humain sans prendre le moindre risque.

Depuis le XXe siècle, l’aviation, puis les drones, ont fait entrer la guerre à un stade ultime de lâcheté. Le tueur en uniforme ne met même plus son propre corps en jeu lorsqu’il vole une vie. Et les victimes sont tuées aucune possibilité de se défendre ni même de voir arriver le danger.
Israël ajoute à ce "progrès" effroyable une touche supplémentaire dans l’horreur, en filmant la destruction des corps de civils palestiniens à Gaza. Une série de vidéos atroces a été révélée.

La première est l’assassinat de 5 palestiniens déplaçant une carriole dans le nord de Gaza, tous assassinés par une frappe. Le film a été publié sur le compte personnel d’un soldat israélien sur les réseaux sociaux. On l’entend commenter avec ses amis devant leurs écrans : « dommage pour le cheval ». La déshumanisation est absolue.

De son côté, la chaîne Al Jazeera a diffusé d’autres vidéos montrant des assassinats de civils dans la bande de Gaza. De frêles silhouettes sans défense marchant au milieu des décombres, sur des chemins lacérés par les tanks, qui sont pulvérisées en une fraction de seconde par l’armement ultra-sophistiqué israélien, que leur ont fourni ses alliés occidentaux.

Ce sont là les images d’un génocide moderne, mécanique, technologique.

Pendant ce temps, dans les médias néofascistes français du milliardaire Bolloré, Bernard Henri Levy, conseiller du pouvoir et sioniste fanatique, affirme tranquillement que l’armée israélienne fait tout pour éviter de tuer des civils. Ce même BHL qui, depuis des décennies, appelle à déclencher des guerres impérialistes au quatre coins du monde au nom des « droits de l’Homme ».

Temps obscurs dominés par l’inversion du réel et l’instinct de mort.

- vidéo : https://fb.watch/qZ4jcusMQ6/

Gaza : barbarie technologique pour génocide moderne & mécanique, inversion du réel et instinct de mort, accélération de la colonisation - Il n’y a pas de Guerre Hamas-Israël
le colonialisme israélien en profite pour avancer ses vols de terres

ISRAËL ANNEXE ILLÉGALEMENT 800 HECTARES DE TERRITOIRE PALESTINIEN EN CISJORDANIE

- La colonisation s’accélère -

Depuis le 7 octobre, les dirigeants occidentaux et israéliens nous ont imposé un narratif totalement mensonger : Israël ne ferait que se « défendre » face à une « attaque terroriste » sortie de nulle part. Tout est faux.

En réalité, depuis 5 mois, l’État colonial accélère son projet destruction totale de la Palestine et de son peuple. En rasant Gaza et en exterminant sa population d’une part, mais aussi en colonisant illégalement les terres de Cisjordanie d’autre part.

Le gouvernement israélien a annoncé vendredi 22 mars, la « saisie » de 800 hectares de terres dans la vallée du Jourdain, en Cisjordanie occupée, le jour même d’une visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, en Israël. Un vol massif de terre, inédit depuis plus de 30 ans.

C’est le ministre d’extrême droite Bezalel Smotrich qui a fait cette annonce, totalement illégale, expliquant qu’il s’agit « d’une nouvelle mesure spectaculaire et importante pour la colonisation » juive en Cisjordanie. Le tout en violation totale du droit international. Une vraie provocation.

Entre le 7 octobre et le mois de janvier, 350 palestiniens ont été tués par Israël en Cisjordanie, des milliers d’autres arrêtés, des centaines de maisons volées ou détruites. Pour rappel, la Cisjordanie est un territoire reconnu internationalement, qui n’est pas dirigé par le Hamas, et qui n’a rien à voir avec l’offensive du 7 octobre.
Ce qui n’empêche pas Israël d’y accélérer sa colonisation. Dès octobre, un fasciste nommé Ben Gvir et Ministre de la Sécurité distribuait 250.000 ports d’armes aux colons israéliens. Une militarisation de la population pour pouvoir tuer les palestiniens de Cisjordanie.

Dans ces territoires encore habités par des Palestiniens, les colons sionistes religieux profitent de la guerre pour voler plus de terre. Leur projet est messianique : pour eux, Dieu a donné Israël au peuple juif, et il faut en chasser tous les non-juifs. Le journal israélien Haaretz racontait le 21 octobre une scène de torture commise par des colons et des soldats sur des palestiniens en Cisjordanie, « les abus ont duré presque une journée entière. Des soldats et des colons ont arrêté et menotté trois Palestiniens pendant des heures, ils ont été sévèrement battus, déshabillés et photographiés menottés, en sous-vêtements. Leurs ravisseurs ont uriné sur deux d’entre eux et éteint des cigarettes allumées sur eux. » Ils ont aussi tenté de les violer avec des bâtons. Des militants pacifistes israéliens venus s’opposer à ces actes ont aussi été violentés et humiliés. Des images ont été diffusées par les tortionnaires eux mêmes.

Des centaines de bédouins ont été expulsés de leurs maisons au même moment, et les terres récupérées par les colons. En février 2023 déjà, des colons attaquaient la commune de Huwara, au sud de la ville de Naplouse en Cisjordanie, incendiant 20 maisons palestiniennes, 15 voitures, et blessant de nombreux habitants. Et si les palestiniens se défendent, c’est l’armée qui débarque.

Les colons détruisent des oliviers, volent l’eau, détruisent des maisons, les routes principales leur sont réservées : tout est fait pour rendre la vie impossible aux palestiniens qui habitent sur les dernières terres qui leur appartiennent. En 2015, un bébé de 18 mois est mort brûlé vif dans l’incendie de sa maison allumé par des colons, qui avaient ensuite chanté et dansé. Leur racisme est décomplexé, et leurs exactions systématiques.

Ces colons fascises ne sont pas une anomalie, ni des gens isolés. Ils sont une force politique majeure en Israël. En 1974, un parti est créé, le « Bloc de la foi » : celui-ci se base sur la Torah pour justifier le vol des terres qu’il reste aux palestiniens. Ce mouvement envoie ses membres s’installer directement dans les zones peuplées de palestiniens au nom d’une interprétation littérale du judaïsme. En 50 ans, le mouvement a pris une place énorme dans la société israélienne. Ils étaient 100.000 en 1992 et plus de 500.000 en 2022, avec des moyens, des armes, des partis, des relais… Depuis l’an dernier, les colons religieux d’extrême droite sont même représentés dans le gouvernement de Netanyahou. Et les vols de terre se sont encore accélérés, sous la protection de l’armée.

Nous assistons donc à un projet global de nettoyage ethnique fasciste, totalement assumé et soutenu par l’Occident. Ce grignotage de ce qu’il reste du territoire palestinien est une façon de rendre impossible tout accord de paix, et d’empêcher toute possibilité de solution à deux États.

En effet, les colons ont annexé tellement de terres pour y construire leurs maisons que même si un accord était trouvé, l’Etat palestinien ne serait pas viable car il est totalement morcelé. La Cisjordanie est devenue un gruyère territorial, et jamais l’État israélien n’expulsera ses propres colons. La seule option qu’il reste est donc de désarmer et de mettre hors d’état de nuire les fascistes israéliens et d’imaginer un seul État multiconfessionnel, de la mer au Jourdain, où musulmans, juifs et chrétiens pourraient vivre en paix, avec une égalité des droits.

(posts de Contre Attaque)

Gaza : tout sauf une guerre – la Chronique de Joseph Andras

- Gaza : tout sauf une guerre – la Chronique de Joseph Andras
Il y a, là-bas, les épurateurs ethniques ; il y a, ici, leurs associés. Nous savons tout d’eux : les premiers épurent à visage découvert et les seconds assurent le suivi dans nos grands médias.
Là-bas, ça rase les villes, affame les civils, démembre les gosses, torture en langue française, roule sur les corps et jette les cadavres aux chiens. Ici, ça prononce des mots comme « guerre », « terrorisme » ou « droit de se défendre ». Or les mots sont des armes quand les armes parlent.
La guerre n’existe pas. On ment volontiers, dans ces médias-là, mais on a rarement autant menti qu’en titrant « Guerre Hamas-Israël ». Tout un tas de mots existent pourtant pour désigner ce qui est : un « anéantissement », un « nettoyage ethnique », un « “risque réel et imminent” de génocide » (Cour internationale de Justice). Le vice-président de Médecins du monde a, ce 2 avril, fait cas d’une « intention génocidaire ». Mais « guerre », assurément non.
(...)
Tout média en charge de la communication des forces militaires israéliennes écrit donc « Guerre Hamas-Israël »
(...)
Le terrorisme n’existe pas. Il convient d’abandonner ce mot à jamais. De le retirer de chaque dictionnaire. Car quand un mot, né au lendemain du 9 Thermidor, né, donc, contre la Révolution française, entend saisir de concert Pierre Brossolette, Missak Manouchian, Bobby Sands, Mohammed Merah, Anders Breivik et Brenton Tarrant, pareil mot malmène l’ensemble des lois de la raison. Il en nie le concept même. Il n’a aucun sens. Pour cause : « terrorisme » est un mot d’État. Une fabrication militaro-policière dont la fonction première a, toujours, partout, été de disqualifier la lutte contre la terreur exercée par le pouvoir central : les États-Unis avec le Viet Minh, l’Afrique du Sud avec l’ANC, le Maroc avec le Front Polisario, la France avec le FLN et le FLNKS, la Turquie avec l’Asala et le PKK, etc. « Jamais personne n’a traité le défunt J. Edgar Hoover de terroriste bien que ce fût précisément ce qu’il était », notait James Baldwin dans l’un de ses livres à propos du chef du FBI. En effet. Mais gageons qu’on ne gagne rien à retourner le stigmate : on patauge encore dans la langue de l’oppresseur. Laissons ce mot à ses maîtres, Klaus Barbie, Thatcher et Erdoğan. Ne salissons pas deux fois Olga Bancic, Fernand Iveton et Nelson Mandela.
(...)
Le Hamas n’a donc pas fait œuvre de terrorisme : il a ciblé volontairement des civils. Autrement dit commis des crimes
(...)
Une « organisation terroriste », rien de tel, en conséquence, n’a jamais existé. Ce qui existe, ce sont des formations collectives aisément identifiables, qualifiables, caractérisables. Comme : organisation théocratique et libérale dotée d’une assise populaire, qui, dans le cadre d’une lutte de libération nationale, cible des forces d’occupation armées et des civils désarmés. Voilà, si l’on tient à parler sérieusement du Hamas, une désignation correcte – voilà ce qu’un journaliste non affilié aux armées devrait, peu ou prou, donner à entendre.
(...)
Le droit de se défendre n’existe pas. Entendons ici celui de la puissance étatique occupante – Israël. Israël n’a pas à se défendre puisqu’il n’a jamais cessé d’attaquer. Il attaque les Palestiniens depuis que leur territoire a été dépiécé sans leur consentement par une institution alors dominée par le Nord impérial. Il attaque chaque jour depuis ce jour, de tant de façons : l’occupation est une attaque ; l’exil est une attaque ; les camps de réfugiés sont une attaque ; les checkpoints sont une attaque ; la construction de nouvelles colonies est une attaque ; le mur de séparation est une attaque ; les détentions administratives sont une attaque. Or jamais nos grands médias ne s’en soucient. Le « 7 octobre » restera, ainsi nommé, dans les mémoires occidentales : 767 civils assassinés, c’est en effet mémorable. Mais ne prendre en charge que cette mémoire est raciste. Qui se souvient de l’assassinat des 926 civils gazaouis (dont 288 enfants) lors de l’opération Plomb durci, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 ? Qui se souvient de l’assassinat des 1 492 civils gazaouis (dont 551 enfants) lors de l’opération Bordure protectrice, du 8 juillet au 26 août 2014 ? Qui a apporté son « soutien inconditionnel » ? Qui dira ces dates comme on dira celle du 7 octobre ? Personne, en Occident ; à Gaza, par contre, tout le monde se souvient. Et même que ça vous forme des combattants peu soucieux, sans doute, d’épargner les civils du camp d’en face.
(...)
Anéantir un territoire au motif de liquider un parti, c’est uniquement fabriquer de futurs militants. Donc de futurs civils assassinés. L’annihilation de Gaza a vu la popularité du Hamas grimper au sein d’une population palestinienne qui, peu auparavant, s’en tenait autrement plus à distance : loi historique, encore.
(...)
Aucun peuple n’est condamné à faire de la guerre une modalité d’existence ; la majorité du peuple israélien, pour l’heure rangée derrière l’armée, pourra un jour aspirer à la justice. Vouloir une vie égale. Le sang coulera hélas encore ; des médiations forcées seront indispensables. Israël s’est lui-même mis au ban du monde : la totalité de la planète assiste en direct, minute après minute, à l’anéantissement – il n’est pas de précédent. La Terre a désormais les Palestiniens dans sa chair. Chaque meurtre de plus est un poids de plus à porter. Mais Israël, de déraison, se cramponne : il veut d’autres meurtres. « La quantité de sang que cet État veut verser n’a pas encore été atteinte », constate le journaliste israélien Gideon Levy dans Haaretz. Israël doit donc être abandonné par la totalité des puissances occidentales, ses ultimes soutiens dans un monde largement décolonisé : à leurs citoyens de les y contraindre comme l’Afrique du Sud fut contrainte en son temps. Là sera le début, difficile, à l’évidence, de la justice pour les habitants de cette terre trop longtemps privée d’elle-même.

L’ANTISIONISME, UNE HISTOIRE JUIVE - avec Béatrice ORES et Michèle SIBONY
par [Café marxiste->https://www.youtube.com/@cafe_marxiste]
https://youtu.be/OkVJTIWfrNw

Divers

  • Bloquer le génocide : retour sur des actions et des sources - Retour sur les actions en France et dans le monde, sources et flyers sur l’armement français complice du génocide en Palestine. Cessons de demander un cessez le feu : informons, bloquons, occupons.
    A l’occasion de la sortie du Guide de l’Armement français du collectif Stop Arming Israel France, et à la suite de l’enquête parue dans la presse le 25 mars concernant l’exportation d’armes de marseille à l’Etat d’Israel, voici un retour sur les actions.
    Si partout dans le monde, depuis début novembre, des actions spectaculaires et massives ont eu lieu, en France une nouvelle dynamique émerge désormais sur tout le territoire.
    Demander un cessez-le-feu ? Bloquer l’armement !
  • Malgré le massacre en cours, Israël est en échec à Gaza - La brutalité de l’attaque israélienne contre la population civile de Gaza a plusieurs causes.C’est bien sûr le résultat de la déshumanisation de « l’autre », du Palestinien. Quand les dirigeants israéliens traitent les Palestiniens « d’animaux humains », quand ils rêvent à haute voix de ramener Gaza à l’âge de pierre, de lancer sur eux une bombe atomique, de les enterrer vivants, de les affamer ou de les envoyer au Congo, ils ont l’appui d’une partie importante de l’opinion publique.
  • Le sionisme : un projet raciste et colonial qui doit être combattu au nom de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme - Le génocide en cours à Gaza1 n’est pas la conséquence des attaques du 7 octobre 2023. Il représente l’aboutissement d’une longue histoire coloniale qui caractérise Israël depuis sa création.
    Le sionisme est l’idéologie réactionnaire responsable de la situation actuelle. La propagande israélienne défend cette politique en semant la confusion et va jusqu’à présenter les Israélien·nes comme victimes d’un pogrom réalisé par des nouveaux nazis2 que seraient les Palestinien·nes. Ce type de récit vise à mobiliser un imaginaire très douloureux pour les juif·ves pour justifier toute sorte de violences envers Gaza. En France, la hausse des actes antisémites observée depuis le 7 octobre a été utilisée pour défendre les crimes d’Israël et criminaliser le soutien à la Palestine. Cette instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme a atteint son paroxysme avec la marche du 12 novembre 2023 achevant la normalisation de l’extrême droite en France.
  • #boycottcarrefour : Dans la nuit du 21 mars 2024, à Lyon, nous avons attaqué le Carrefour Market de la rue Louise à Montchat. En réaction au génocide du peuple palestinien, on ne restera pas les bras croisés. On a vandalisé leurs vitres parce que carrefour est complice de la colonisation et de l’armée israélienne.
  • En Cisjordanie, les colons et les militaires israéliens terrorisent les bergers - La guerre que mène Israël contre les Palestiniens ne touche pas que Gaza. Près d’Hébron, la plus grande ville de Cisjordanie, des colons soutenus par l’armée mènent la vie dure aux bergers locaux.
  • Simon Assoun : « Comment en sommes-nous arrivés là ? De quelle histoire sommes-nous le produit ? »
  • Michèle Sibony : « Ce que nous fait, à nous Juifs, le génocide palestinien en cours, commis par Israël »
  • Par les bombes. Par les balles. Par la faim. Israël détruit les Palestinien·nes de Gaza. (...) Non seulement il n’y a toujours aucune sanction contre Israël, mais les livraisons d’armes se poursuivent. Les déclarations diplomatiques ne trompent personne : le soutien inconditionnel à cet État colonial, d’apartheid, et désormais génocidaire, est maintenu de manière éhontée.
  • Si seulement... - Une vendetta monstrueuse - agrémentée de couloirs humanitaires - Si seulement ce que j’ai écrit pour la première fois en décembre 2023 n’était plus d’actualité trois mois plus tard ! Si seulement le cauchemar était derrière nous. Si seulement les habitants de Gaza s‘en réveillaient ! - Mais se réveiller dans quel présent post-génocidaire ? Quel avenir ? Je n’ose pas l’imaginer...
    Si seulement il n’y avait pas que les chiffres à actualiser chaque jour. Le nombre de morts... sans compter ceux qui sont déjà condamnés à mourir par manque de nourriture, d’eau, de médicaments, de tout. À l’heure où j’écris ces lignes. - Il y a un pays, une société qui commence à se sentir légèrement mal à l’aise face à tout cela - dans le meilleur des cas. C’est la société allemande où sa majorité, en accord avec ses représentants politiques, les médias et le monde universitaire. Outre ce léger malaise, les Allemands sont sûrs d’eux dans leur soutien inconditionnel à la campagne génocidaire d’Israël contre Gaza. (...)
  • Communiqué - Des centaines d’artistes se mobilisent : l’Eurovision ne peut pas blanchir les crimes de guerre !
  • Frédéric Lordon : « La fin de l’innocence »
  • FACE AUNOCIDE EN COURS, BILAN du MEETING JUIF INTERNATIONAL À PARIS
Gaza : barbarie technologique pour génocide moderne & mécanique, inversion du réel et instinct de mort, accélération de la colonisation - Il n’y a pas de Guerre Hamas-Israël

L’HÔPITAL AL-SHIFA PULVÉRISÉ PAR ISRAËL

Souvenez-vous au mois d’octobre, après un bombardement sur un hôpital de Gaza : Israël et ses soutiens juraient qu’ils ne tiraient jamais sur les hôpitaux. Souvenez-vous, la version officielle affirmait qu’il s’agissait d’une "roquette palestinienne défectueuse". Souvenez-vous, cette propagande honteuse avait été reprise par les médias français en boucle, malgré les témoignages de palestiniens sur place. Émettre le moindre doute sur ce mensonge était "complotiste" et "antisémite".

Entre temps, l’armée israélienne a bombardé et détruit méthodiquement tous les hôpitaux de Gaza, elle a massacré le personnel médical, bombardé les ambulances... Des dizaines de soignants et de secouristes ont été tués. Des bébés dans des couveuses ont même été retrouvé morts, après que l’armée israélienne ait pris d’assaut un de ces hôpitaux.

Depuis deux semaines, les soldats israéliens ont attaqué l’hôpital Al-Shifa, qui était le plus grand et le plus moderne de Gaza. Ils l’ont entièrement et méthodiquement dévasté. L’armée israélienne est maintenant retirée de la zone, sans avoir réalisé aucun autre objectif que semer la mort, la désolation et anéantir les structures vitales.
Il y a quelques mois, Israël affirmait que cet hôpital abritait un centre de commandement du Hamas. Il n’en est rien, même les autorités criminelles n’osent plus affirmer cela. C’était un mensonge, un de plus, dans une guerre de communication destinée au public occidental, pour fabriquer le consentement à un génocide.

Nous ne vous montrons pas les images épouvantables diffusées par les rescapés : c’est un charnier atroce, des empilements de cadavres en décomposition, des corps aplatis par des blindés qui ont délibérément roulé dessus pour les réduire en bouillie. Voilà ce que découvrent les témoins. Des images qui rappellent le pire de la seconde guerre mondiale.

C’est un nouvel acte génocidaire. Ce qui se passe avec le soutien de nos gouvernants est d’une barbarie sans équivalent dans l’histoire récente.

GAZA : UNNOCIDE ASSISTÉ PAR ORDINATEUR

– « Production de masse de cibles humaines », suivi automatisé en temps réel, des centaines de morts civils autorisées pour un cadre du Hamas : explications –
Les chiffres concernant l’ampleur du désastre à Gaza sont hallucinants. Quoi qu’en dise la communication du gouvernement israélien, une telle destruction systématique suppose une intention, mais aussi la mise en place de moyens sophistiqués. Parmi ces moyens, il faut compter une intelligence artificielle, une machine à calculer qui fournit très rapidement des cibles, qu’il s’agisse de bâtiments ou de personnes. Il s’agit du premier génocide assisté par ordinateur de l’histoire.
1.
Le 30 novembre 2023, Local Call et +972, deux médias indépendants israélo-palestiniens en ligne, publiaient une enquête importante qui éclairait la nature de la logique génocidaire à l’œuvre à Gaza. Sur la base de témoignages de membres des services de renseignements israéliens, elle révélait que l’armée d’Israël utilisait une intelligence artificielle pour générer un très grand nombre de cibles bombardées ensuite lors de frappes aériennes « à un rythme qui dépasse de loin ce qui était auparavant possible ». 15 000 cibles ont été frappées au cours des 35 premiers jours. On compte des cibles militaires, mais aussi des cibles non-militaires comme des bâtiments publics et des maisons familiales. Des familles entières sont visées et décimées pour assassiner une personne suspectée d’être un agent du Hamas, en toute connaissance de cause puisque l’intelligence artificielle est capable d’évaluer le nombre de victimes civiles, pudiquement appelées « dommages collatéraux ». L’article parlait d’une usine d’assassinats de masse qui met l’accent sur « la quantité plutôt que sur la qualité ». C’est la première fois dans l’histoire des bombardements israéliens que l’armée autorise autant d’assassinats de civils :
« Rien ne se passe par accident », y déclare une source. « Lorsqu’une fillette de 3 ans est tuée dans une maison à Gaza, c’est parce que quelqu’un dans l’armée a décidé qu’il n’était pas grave qu’elle soit tuée – que c’était un prix qui valait la peine d’être payé pour atteindre une autre cible. Nous ne sommes pas du Hamas. Ce ne sont pas des roquettes aléatoires. Tout est intentionnel. Nous savons exactement combien il y a de dommages collatéraux dans chaque maison. »
C’est une nouvelle extension de la « doctrine Dahiya » qui assume l’usage d’une force disproportionnée pour produire un état de choc, mettre la pression sur la population civile et mener à bien le projet de destruction systématique.
2.
Une nouvelle enquête publiée le 3 avril indique que l’armée d’Israël utilise un autre système d’intelligence artificielle, Lavender, qui permet cette fois d’établir une liste de personnes à cibler et à éliminer, et plus seulement de bâtiments. Des dizaines de milliers d’individus, suspectés d’être des membres du Hamas ou du Jihad Islamique Palestinien (JIP), ont ainsi été marqués : 37 000 à l’apogée du fonctionnement de la machine.
Le commandant actuel de l’unité de renseignements d’élite israélienne, auteur en 2021 d’un livre sur le sujet (The Human-Machine Team : How to Create Synergy Between Human and Artificial Intelligence That Will Revolutionize Our World ), indique la nécessité d’une machine spéciale pouvant traiter des quantités massives de données afin de générer ces cibles. Une telle technologie, écrit-il, résoudrait un « goulet d’étranglement humain pour à la fois localiser les nouveaux objectifs et pour approuver les objectifs ». Il ne serait pas possible à des agents humains de déterminer autant de cibles et aussi rapidement. D’où la nécessité des logiciels automatisés et de l’intelligence artificielle.
L’armée incite clairement les officiers à adopter les listes sans être obligé de faire des vérifications approfondies : parfois 20 secondes par cible. Toutes les instructions vont dans le sens de la facilitation des bombardements : « Now we have to fuck up Hamas, no matter what the cost. Whatever you can, you bomb », « Maintenant, nous devons foutre en l’air le Hamas, quel qu’en soit le prix. Tout ce que tu peux, tu bombardes ».
L’enquête distingue différentes étapes dans la production automatisée de cibles :
Il faut d’abord établir une liste d’individus à partir des informations recueillies sur la plupart des 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza par un système de surveillance de masse : « Informations visuelles, informations cellulaires, connexions avec les médias sociaux, informations sur le champ de bataille, contacts téléphoniques, photos ». Chaque personne se voit attribuer une note de 1 à 100 selon la probabilité qu’elle appartienne au Hamas. Si Lavender décide qu’un individu est un militant du Hamas, il faut traiter le fait de l’éliminer « comme un ordre, sans obligation de vérifier de manière indépendante pourquoi la machine avait fait ce choix ou d’examiner les données brutes de renseignement sur lesquelles elle se fonde » afin « de gagner du temps et de permettre la production de masse de cibles humaines sans entrave ».
Le problème c’est qu’être une personne qui a des liens avec un militant du Hamas, parce qu’elle est de la même famille par exemple, suffit pour être considéré comme un membre du Hamas. De même, en temps de guerre, les téléphones se prêtent, se donnent, se perdent, ils ne constituent pas une base de données solide. Il y a un risque d’erreur assumé, mais c’est la statistique qui tranche. Seule vérification, il faut s’assurer qu’il s’agit d’un homme et pas d’une femme, puisque pour l’armée israélienne il n’y a pas de femmes dans les branches militaires du Hamas et du JIP.
Il faut ensuite choisir ou frapper les cibles générées par Lavender, c’est le système « Where’s Daddy ». C’est encore une fois les maisons privées qui sont ciblées en priorité pour la bonne raison qu’il est plus facile de marquer de telles cibles à l’aide de systèmes automatisés : « Ces programmes suivent simultanément des milliers de personnes, identifient quand elles sont à la maison, et envoient une alerte automatique à l’agent de ciblage, qui marque ensuite la maison pour bombardement ».
Vient le choix de l’arme à utiliser pour bombarder. Dans la majeure des cas, il s’agit de « dumb bombs » – « bombes stupides » – moins précise mais moins chères car non téléguidées. Même pour des cibles considérées comme mineures, comme des agents subalternes du Hamas, qui vivaient dans des bâtiments de plusieurs étages : « l’armée était autorisée à le tuer et à tuer tout le monde dans le bâtiment ».
C’est la raison pour laquelle l’état-major israélien a décidé d’augmenter le ratio cible/pertes civiles : « Dans ce calcul, il pourrait aussi y avoir 20 enfants pour un jeune agent ». Ici encore, rien n’est laissé au hasard, tout est prédéterminé et fixé à l’avance. Le dommage collatéral n’est pas un accident mais une variable. Quand il s’agit de cadres du Hamas, l’armée autorise « le meurtre de » centaines « de civils par cible ».
Bien évidemment, derrière cette apparente maîtrise technologique, se cache une imprécision considérable. C’est aussi à quoi sert le système : pouvoir bombarder sans trop de questions. Dans beaucoup de cas en effet les victimes civiles sont largement supérieures à celles qui sont estimées, puisque la machine calcule par principe que quand un quartier a été largement vidé de ses habitants, il ne peut pas y avoir grand monde dans une seule habitation. D’autre part, dans de nombreux cas, les habitations familiales ont été bombardées sans que la personne ciblée ne se trouve à l’intérieur puis qu’aucune vérification n’avait été faite en temps réel.
3.
Dans son ouvrage Le nettoyage ethnique de la Palestine, l’historien israélien Ilan Pappe mettait à jour le degré de préparation qui avait précédé l’attaque des villes et des villages palestiniens en 1947-1948 lors de la « Nakba ». Un plan systématique avait été élaboré. « Quand tout a été fini, près de 800 000 personnes – plus de la moitié de la population autochtone de Palestine – avaient été déracinées, 531 villages détruits, 11 quartiers vidés de leurs habitants ».
Il n’existe pas de massacres d’ampleur sans une volonté clairement établie qui s’incarne dans la somme des moyens matériels, militaires et administratifs mis en œuvre pour parvenir à son résultat. Historiens et juristes auront à mettre en évidence le caractère préparé, organisé et rationnel du génocide en cours à Gaza. Alors que le gouvernement israélien et ses différents chiens de garde sur les plateaux télévisés en France continuent à parler de dommages collatéraux et d’absence d’intentionnalité, les éléments les plus effroyables sont déjà visibles pour qui veut bien voir. Le travail de +972 dévoile l’une des caractéristiques les plus effroyables du monde qui vient et de la façon dont il mènera sa guerre : l’usage de l’intelligence artificielle et celui de la domotique.
Le fait qu’un massacre soit appuyé par des moyens technologiques et informatiques considérables n’enlève rien à la violence brutale des corps éclatés sous les décombres, bien au contraire il en augmente l’horreur.

Gaza : barbarie technologique pour génocide moderne & mécanique, inversion du réel et instinct de mort, accélération de la colonisation - Il n’y a pas de Guerre Hamas-Israël

LE PLUS GRAND MASSACRE DE TRAVAILLEURS HUMANITAIRES DEPUIS 30 ANS

Israël a tué plus de travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza que tous les autres pays du monde réunis au cours des 30 dernières années.

Lundi 1er avril 2024, l’armée israélienne a délibérément assassiné 7 travailleurs humanitaires de l’ONG World Kitchen à Gaza. Ces personnes amenaient de l’aide alimentaire. Leurs véhicules, qui portaient des logos parfaitement identifiables de l’organisation, ont été volontairement visés et leurs occupants tués sur le coup.
Cette tragédie a fait couler beaucoup d’encre car plusieurs occidentaux figurent parmi les victimes, notamment une australienne, un britannique, un polonais et un américano-canadien. Leurs pays ont fermement condamné ces crimes de guerre qui sont, rappelons le, destinés à affamer une population en liquidant celles et ceux qui tentent de l’endiguer en amenant de la nourriture.

Pourtant, ces décès ne sont que les derniers d’une longue liste de crimes contre l’aide humanitaire.
Depuis le 7 octobre, 196 humanitaires, dont 175 travaillant pour l’ONU, ont été tués par Israël. Ce chiffre est supérieur au nombre d’humanitaires tués depuis 30 ans sur l’ensemble de la planète. Chacune de ces vies volées est considéré comme un crime de guerre au regard du droit international.

Israël a aussi tué plus d’enfant en quelques mois que tous les autres conflits armés dans le reste du monde en 4 ans. Mais aussi le plus grand nombre de journalistes tués en si peu de temps : plus de 100 reporters ont perdu la vie en faisant leur travail, dans l’objectif évident de a part d’Israël de faire disparaitre les témoins.

La guerre génocidaire d’Israël est une guerre contre les enfants, les civils, les journalistes et les humanitaires. Ce n’est ni une guerre ni une riposte mais un massacre sans équivalent au 21e siècle.

Gaza : barbarie technologique pour génocide moderne & mécanique, inversion du réel et instinct de mort, accélération de la colonisation - Il n’y a pas de Guerre Hamas-Israël

MARSEILLE : AGIR CONTRE CEUX QUI ARMENT LENOCIDE


En cette fin de semaine, la France s’est abstenue sur une résolution du conseil des droits de l’homme de l’ONU qui demandait l’arrêt de toute vente d’armes en Israël.

À Marseille, plusieurs collectifs s’organisent pour empêcher le commerce impérialiste français contre l’armement.
Lundi 1er avril, plus de 700 personnes se sont retrouvées à l’appel du comité local des soulèvements de la terre dans le treizième arrondissement de Marseille pour dénoncer la culpabilité de l’État français dans la guerre menée par l’armée coloniale en Palestine.
Une enquête publiée par Disclose et Marsactu a révélé que l’entreprise Eurolinks, fabricant de maillons indispensables aux mitrailleuses, envoyait des colis en Israël ces derniers mois. Le ministère des armées s’est empressé de se justifier les licences d’exportation accordées en évoquant des arguments qui trahissent une erreur ou un mensonge.

Les manifestant-es se sont rassemblé-es devant l’entreprise à l’appel de 30 organisations. Des écolos radicaux, des collectifs antifascistes et antiracistes, des organisations historiques pour la libération de la Palestine, des collectifs plus jeunes mais pas moins actifs, mais aussi des syndicats, des partis, des associations… La force de ce rassemblement aura été celle de la composition.

Cependant il est clair qu’aujourd’hui tous les moyens sont bons pour empêcher l’envoi des armes en Israël. Pour stopper le commerce impérialiste français, la mobilisation doit s’agrandir, devenir nationale et pluri-formes. Plus aucune licence ne doit être accordée, plus aucun colis ne doit être livré à l’armée coloniale !

(posts de Contre Attaque)

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Répression du soutien à la Palestine

Répression des militant·es de Solidaires étudiant·es pour leur soutien à la Palestine.
Des étudiant·es du syndicat @sol_etu_ehess sont actuellement convoqué·es par les services antiterroristes en raison de leur soutien à la Palestine.
Ce qui est marquant c’est la disproportion entre les sanctions (interdiction de manifester, amendes, garde à vue, fichage etc...), les faits qui leur sont reprochés (apologie du terrorisme) et leurs actes qui relèvent du simple soutien à la Palestine ou de la prise de position politique (port d’un drapeau, soutien public etc...)
Plus largement, à travers cette démonstration de force, en lançant la machine judiciaire à broyer du militant, c’est toute parole politique dissonante du discours dominant qu’ils cherchent à faire taire.

(post de CND)


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