Des gardes à vue pour des banderoles : à Nantes la répression franchit un nouveau palier !

La dictature En Marche, suite

vendredi 12 avril 2019, par Camille Pierrette.

GARDES A VUE POUR UNE BANDEROLE !

Cet après midi, un rendez vous était donné à l’arrêt de tram Vincent Gâche pour confectionner des banderoles pour les prochaines manifestations des gilets jaunes.

Mais avant 16h, l’atelier créatif est rapidement interrompu : les forces de l’ordre en nombre encerclent la quinzaine de personnes présentes. Contrôles, photos, fichage de chacun et chacune. Tous ont été emmené en garde à vue. Pour des banderoles.

Ce n’est pas moins de 3 voitures de la BAC, la brigade cynophile, la CDI et même la commissaire Nathalie Frêche qui ont fait le déplacement pour arrêter ces dangereux délinquants. Le lendemain de l’entrée en vigueur de la loi contre les droits des manifestants, soi disant « loi anti casseurs ».

Un rendez-vous circule pour aller dès maintenant devant Waldeck les soutenir et marquer notre indignation face à cette énième acte de représsion !

(source : Nantes Révoltée)

Nantes, 12 avril, garde à vue pour des banderoles !
Nantes, 12 avril, garde à vue pour des banderoles !

- En complément :

et aussi, ce post de Nantes Révoltée :

LA BAC DE NANTES : « 4000 EUROS LE MOIS, C’EST BON » !
- Un « pognon de dingue » pour la répression -

On nous présente les policiers comme « usés », « fatigués », « épuisés », « mal payés ». Y compris dans les rangs de la gauche, on les décrit comme « harassés d’obéir à des ordres » injustes. Comme si les forces de l’ordre qui attaquent les manifestations depuis 3 mois, et mutilent des dizaines de personnes, étaient en fait les vraies victimes.

Une vidéo filmée le 2 mars à Nantes prouve tout le contraire. Lors d’une interpellation à la fin de l’Acte 16, après une après midi marquée par une répression intense, un dialogue s’instaure entre un passant et un policier de la BAC. Cet homme cagoulé, casqué, finit par lâcher : « moi j’m’en fous, avec ce que j’engrange, je peux en faire plein [des manifestations] ». Il ajoute en partant, « 4000 euros le mois, c’est bon ! ». Ici, ce salaire de cadre comprend probablement la paie de base d’un officier, déjà confortable, à laquelle s’ajoutent les primes diverses, le récent cadeau gouvernemental aux forces de l’ordre, les heures sup’ chaque samedi et éventuellement les dommages et intérêts de plusieurs centaines d’euros pour chaque plainte déposée pour « rébellion ».

Non seulement la police, et en particulier les unités de BAC, recrutées parmi les policiers volontaires, font preuve d’un zèle particulier et d’une violence extrême pour mater les contestations, mais elles bénéficient en plus d’avantages hors du commun.

Alors que Macron saccage les droits sociaux et organise la précarité à tous les étages, les seules professions qui voient leurs salaires s’envoler, c’est la police et les patrons. Primes, avantages divers – notamment les transports gratuits –, régimes spéciaux, armement illimité, félicitations quasiment quotidiennes du gouvernement … Qui peut en dire autant ? Pas les enseignants, ni les soignants ! Les mercenaires qui frappent celles et ceux qui défendent leurs droits n’ont pas à se plaindre !

Décidément, par temps de crise, le gouvernement met un « pognon de dingue » dans la répression.


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