Reçu en pleine nuit alors que nous bouclions l’édition de la semaine, ce témoignage anonyme nous a interpelé. Lorsque l’on débat du vaccin, que l’on soit pour ou contre également, toute la discussion repose sur un plan argumentatif. A-t-on raison ou tort de se faire vacciner ? Le vaccin est-il vraiment efficace ? Est-ce par égoïsme que certains le refusent ? Le rapport bénéfice-risque est-il bien positif et pour qui ? Etc. On raisonne, on calcule, on mesure, à tort ou à raison.
Mais n’y aurait-il pas des refus qui soient leur propre principe et échappent justement à toute rationalisation, qu’elle soit scientifique ou ésotérique ? Et s’il y avait des résistances purement sensibles et intimes qui n’appelaient aucun commentaire, seulement qu’on les entende ?